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Les clochettesMaurice Rollinat

Maintenant, je suis malheureux
De rencontrer ces fleurs clochettes
A bords dentelés, violettes,
Sur les talus des chemins creux.

Et pourtant ces douces fluettes
Sont encor dans leur coin frileux,
Le perchoir des papillons bleus
Qui s’en font des escarpolettes.

Mais qu’importe ! La canicule
Tire à sa fin. L’été recule…
Et, pour l’oreille de mon coeur

Inquiet et pronostiqueur,
A petits tintements moroses
Ces fleurs sonnent le glas des choses.

Paysages et paysans

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Publié dansMaurice RollinatPoètes

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