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Les Dieux avaient marqué pour moi ces joursJacques Prevel

Les Dieux avaient marqué pour moi ces jours

Et tu étais présente parmi les astres

Chance unique convergente comme la tempête

Brisant et déchirant le flux des grands espaces

Prière où la douleur est morte.
Circonstance éternelle où je reprends ma force

Equinoxe et fracas de ma nuit qui déferle

A travers ta poitrine:

Mes défaites jusqu’à toi qui meurent

Comme un échange entre nos mains tendues

Comme un appel où le fracas du temps

N’a rien laissé de mes terribles morts

Présence invisible et semblable à mes larmes

Visage!

Habillé par ma voix jusqu’à la transparence

C’est toi méconnaissable et c’est toi que je pleure.

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Publié dansJacques PrevelPoètes

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