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Les PierreriesTheodore de Banville

Les flamboyantes Pierreries

Qui parent les glaives des rois

Et les mors de leurs palefrois,

Brillent dans les rouges tueries.
La foule, amante des féeries,

Admire, en ses humbles effrois,

Les flamboyantes Pierreries

Qui parent les glaives des rois.
Et, dans les louanges nourries,

Les Princesses aux regards froids

Sèment sur leurs corsages droits

Et sur leurs jupes d’or fleuries

Les flamboyantes Pierreries.
Juillet 1875.

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Publié dansPoètesTheodore de Banville

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