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Les ziauxRaymond Queneau

les eaux bruns, les eaux noirs, les eaux de merveille les eaux de mer, d’océan, les eaux d’étincelles nuitent le jour, jurent la nuit chants de dimanche à samedi

les yeux vertes, les yeux bleues, les yeux de succelle les yeux de passante au cours de la vie les yeux noires, yeux d’estanchelle silencent les mots, ouatent le bruit

eau de ces yeux penché sur tout miroir

gouttes secrets au bord des veilles

tout miroir, toute veille en ces ziaux bleues ou vertes

les ziaux bruns, les ziaux noirs, les ziaux de merveille

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Publié dansPoètesRaymond Queneau

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