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L’ÉtéTheodore de Banville

Il brille, le sauvage Été,

La poitrine pleine de roses.

Il brûle tout, hommes et choses,

Dans sa placide cruauté.
Il met le désir effronté

Sur les jeunes lèvres décloses ;

Il brille, le sauvage Été,

La poitrine pleine de roses.
Roi superbe, il plane irrité

Dans des splendeurs d’apothéoses

Sur les horizons grandioses ;

Fauve dans la blanche clarté,

Il brille, le sauvage Été.

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Publié dansPoètesTheodore de Banville

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