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L’historienJean Aicard

Parfois l’historien qui sonde
Les grands règnes évanouis,
Ou sur les horizons du monde
Fixe ses regards éblouis,

Voyant dans quelle nuit profonde
Les esprits dormaient enfouis ;
Et quelle tempête féconde
Les fit surgir épanouis,

Cet homme enthousiaste pleure !
Superbe, impatient de l’heure
Où l’ignorance doit périr,

Il crie en sa sainte colère :
« Ô Révolution, ma mère,
Que vous étiez lente à venir ! »

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Publié dansJean AicardPoètes

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