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L’HiverTheodore de Banville

Au bois de Boulogne, l’Hiver,

La terre a son manteau de neige.

Mille Iris, qui tendent leur piège,

Y passent comme un vif éclair.
Toutes, sous le ciel gris et clair,

Nous chantent le même solfège ;

Au bois de Boulogne, l’Hiver,

La terre a son manteau de neige.
Toutes les blancheurs de la chair

Y passent, radieux cortège ;

Les Antiopes de Corrège

S’habillent de martre et de vair

Au bois de Boulogne, l’Hiver.

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Publié dansPoètesTheodore de Banville

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