L’horrible nuit d’insomnie !
 — Sans la présence bénie
 De ton cher corps près de moi,
 Sans ta bouche tant baisée
 Encore que trop rusée
 En toute mauvaise foi,
 Sans ta bouche tout mensonge,
 Mais si franche quand j’y songe,
 Et qui sait me consoler
 Sous l’aspect et sous l’espèce
 D’une fraise — et, bonne pièce ! —
 D’un très plausible parler,
 Et surtout sans le pentacle
 De tes sens et le miracle
 Multiple est un, fleur et fruit,
 De tes durs yeux de sorcière,
 Durs et doux à ta manière…
 Vrai Dieu ! la terrible nuit !
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