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L’Ombre aux SoupirsPaul Eluard

Sommeil léger, petite hélice,

Petite, tiède, cœur à l’air.

L’amour de prestidigitateur.

Ciel lourd des mains, éclairs des veines,
Courant dans la rue sans couleurs,

Pris dans sa traîne de pavés,

Il lâche le dernier oiseau

De son auréole d’hier
Dans chaque puits, un seul serpent.
Autant rêver d’ouvrir les portes de la mer.

Paul Eluard

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Publié dansPaul EluardPoètes

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