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L’or des honneursRaymond Queneau

Tout l’hiver dans les mains de l’allumeur

devient une petite flamme un sein tremblant

battent les cœurs humides chantent le3 buées du soir

la gloire du soleil se meurt cependant que s’appellent

les morceaux de toits du ciel qui bourdonne

comètes des beaux jours comètes de l’automne

la gloire à soixante piges c’est la moutarde après-dlner

rien : la misère ou le château du noir

la gloire des monnaies dans une peau de singe

les poux dans la toison du soleil

les chats ne voudraient pas d’une telle demeure

les poux animaux endimanchés

promènent au sud des bastions de la sagesse

la panique de leurs arcs-en-ciel respectueux

à l’entrée du village des pierres jaillissent

mais nulle lapidation ne saurait alléger

le chemin qui sonne dur sous les pas

le chemin gelé

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Publié dansPoètesRaymond Queneau

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