Aller directement au contenu

L’Oyseau dont l’Arabie a fait si grande festeJean De La Ceppede

L’Oyseau dont l’Arabie a fait si grande feste,
Est de ce grand Heros le symbole asseuré.
Le Phenix est tout seul. Le Christ est figuré
Seul libre entre les morts par son Royal Prophete.

Le Phenix courageux se porte à sa defaite
Sur du bois parfumé : l’Amour demesuré
Fait que Christ a la mort sur ce bois enduré,
Qui parfume le Ciel d’une odeur tresparfaite.

De sa moüelle après le Phenix renaissant
Enleve tout son bois, et l’emporte puissant
Sur un Autel voisin des arenes brulées.

Par sa Divinité le Christ resuscitant,
Sur l’azuré lambris des voutes estoillées
Eslevera son bois de rayons eclatant.

Recueil : Théorèmes

Lectures : 0
Publié dansJean De La CeppedePoètes

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *