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Mademoiselle PageTheodore de Banville

Page blanche, allons, étincelle !

Car ce rondeau, je le cisèle

Pour la reine de la chanson,

Qui rit du céleste Enfançon

Et doucement vous le musèle.
Zéphyre l’évente avec zèle,

Et pour ne pas vivre sans elle,

Titania donnerait son

Page.
Le bataillon de la Moselle

A sa démarche de gazelle

Eût tout entier payé rançon

Cette reine sans écusson,

C’est Cypris, ou Mademoiselle

Page.
Août 1858.

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Publié dansPoètesTheodore de Banville

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