Aller directement au contenu

Marche des perturbationsAime Cesaire

Une robuste foudre en menace sur le front le plus intouchable du monde en toi toute la lumière veuve des crépuscules des cités poignardées par les oiseaux alentour

Et prends garde au corbeau qui ne vole pas c’est ma tête qui s’est extraite du poteau mi tan de mes épaules en poussant un vieux cri arracheur d’entrailles et d’abreuvoirs

Ornières ornières lait doux brasier de flambes et d’euphorbes

Lectures : 0
Publié dansAime CesairePoètes

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *