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MarineAlphonse Beauregard

L’eau terne enserre les dragues
Dans un bassin de mercure
Où nage, sombre teinture,
La fumée aux gestes vagues.

Régulière, la fumée
Cherche à tâtons le ciel morne,
S’arrête et crée une borne.
C’est ma vue accoutumée.

Les pinces des dragues plongent,
Avec un bruit diabolique,
Dans le bassin métallique
Qu’incessamment elles rongent.

Fleuve et ciel sont uniformes.
C’est à perdre l’équilibre
Et voir dans l’espace libre
Creuser les engins énormes.

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Publié dansAlphonse BeauregardPoètes

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