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Même en deuil pour cent trahisonsTheodore de Banville

Même en deuil pour cent trahisons,

À vos soleils nous embrasons

Nos cœurs meurtris, jeunes saisons !
Ô premières roses trémières !

Ô premières amours ! Premières

Aurores, aux riches lumières !
Malgré l’hiver et les autans,

Ressuscitent, vainqueurs du temps,

Vos étés aux cheveux flottants !

Juin 1842.

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Publié dansPoètesTheodore de Banville

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