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Mobile fléau de songes étrangesAime Cesaire

très haut trouvé sourire perdu

au double confin incandescent

l’un de sel l’autre de silence

morts qui remontent aux yeux des astres

l’événement passe dans les nuages

hors d’un caverneux sommeil velu deux yeux écouteurs sans parler de pierres qui les fermentent comme le doute défaisant sans rien toucher rôde en tonnerre

rumeur pure quoique mêlée

à choses précieuses qui rendent gorge

vive agonie bien éphémère

d’une flamme non coutumière

mobile fléau de songes étranges

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Publié dansAime CesairePoètes

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