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Mon paysOdilon-Jean Perier

La Ville est dans ma chambre
Ce fauteuil est un port.
Avezvous vu mes lampes
Mes mâts et mes bateaux ?

Le tabac et les vagues
Chantantes du ciel noir,
Le jeu, le bruit des algues
Aux vitres, mes miroirs,

Tout m’y plaît, m’y agrée :
J’y respire un bon air
Léger comme un beau vers.

Ô ville ravagée
Restez dans ma maison
Qui n’a qu’une saison.

Notre mère la ville

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Publié dansOdilon-Jean PerierPoètes

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