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MontrePierre Reverdy

Alors sur le soleil midi devait sonner
Sur cet immense gong

Un poing lourd s’abattait

Aux applaudissements de tous
Personne n’est resté couché
Les rayons sont déjà debout dans les allées
Au-dessus de chacun une blanche figure
Tout est noyé dans l’air dans la verdure
Mais quand le soir s’est rallumé
La porte était trop basse
Et le corps fatigué
Il a fallu traîner son ombre
Le boîtier s’était refermé
On y lisait un autre nombre
La lune au quart de nuit s’était mise à veiller

Pierre Reverdy

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Publié dansPierre ReverdyPoètes

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