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MouvementTristan Tzara

gargarisme astronomique

vibre vibre vibre vibre dans la gorge métallique des hauteurs

ton âme est verte est météorologique empereur

et mes oreilles sont des torches végétales
écoute écoute écoute j’avale mbampou et ta bonne volonté

prends danse entends viens tourne bois vire ouhou ouhou ouhou

faucon faucon de tes propres images amères

mel o mon ami tu me soulèves le matin à panama

que je sois dieu sans importance ou colibri

ou bien le phœtus de ma servante en souffrance

ou bien tailleur explosion couleur loutre

robe de cascade circulaire chevelure intérieure lettre qu’on reçoit à l’hôpital longue très longue lettre quand tu peignes consciencieusement tes intestins ta chevelure intérieure

tu es pour moi insignifiant comme un faux-passeport

les ramoneurs sons bleus à midi aboiement de ma dernière clarté se précipite dans le gouffre de médicaments verdis ma chère mon parapluie

tes yeux sont clos les poumons aussi

de jet-d’eau on entend le pipi

les ramoneurs

Tristan Tzara

Lectures : 1
Publié dansPoètesTristan Tzara

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