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MystèreArmand Silvestre

Je veux que le matin l’ignore

Le nom que j’ai dit à la nuit,

Et qu’au vent de l’aube, sans bruit

Comme une larme il s’évapore.
Je veux que le jour le proclame

L’amour qu’au matin j’ai caché,

Et, sur mon coeur ouvert penché,

Ainsi qu’un grain d’encens l’enflamme.
Je veux que le couchant l’oublie

Le secret que j’ai dit au jour

Et l’emporte, avec mon amour.

Aux plis de sa robe pâlie !

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Publié dansArmand SilvestrePoètes

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