À Robert Caze.
L’aboiement des chiens dans la nuit 
Fait songer les âmes qui pleurent, 
Qui frissonnent et qui se meurent, 
À bout de souffrance et d’ennui.
Ils ne comprennent pas ce bruit, 
Ceux-là que les chagrins effleurent ! 
L’aboiement des chiens dans la nuit 
Fait songer les âmes qui pleurent.
Mais, hélas ! quand l’espoir s’enfuit, 
Et que, seuls, les regrets demeurent, 
Quand tous les sentiments nous leurrent, 
Alors on écoute et l’on suit 
L’aboiement des chiens dans la nuit.
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