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OiseauxLouise de Vilmorin

Partout autour de moi des oiseaux de théâtre

Sifflent des valses lentes qui me font pleurer

Et lorsque leurs ombres contre le mur de plâtre

Traversent mon ombre, je leur crie : « Arrêtez

Assassins, c’est par l’ombre que je suis sensible,

Le reflet de ma vie met mes jours en danger,

Un cœur de rêve y bat mes rêves impossibles,

D’un coup d’aile en ce cœur on peut m’assassiner »
1939

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Publié dansLouise de VilmorinPoètes

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