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On dit : — Soyez prudentsVictor Hugo

On dit : — Soyez prudents. — Puis vient ce dithyrambe :
« — … Qui veut frapper Néron
Rampe, et ne se fait pas précéder d’un ïambe
Soufflant dans un clairon.

« Souviens-toi d’Ettenheim et des pièges célèbres ;
Attends le jour marqué.
Sois comme Chéréas qui vient dans les ténèbres,
Seul, muet et masqué.

« La prudence conduit au but qui sait la suivre.
Marche, d’ombre vêtu… » —
C’est bien ; je laisse à ceux qui veulent longtemps vivre
Cette lâche vertu.

Jersey, le 2 août 1853.

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Publié dansPoètesVictor Hugo

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