A la merci des vents, des flots, et de l’orage,
Je vogue sur la mer de peine et de douleur,
J’ai pour pilote amour, pour … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
A la merci des vents, des flots, et de l’orage,
Je vogue sur la mer de peine et de douleur,
J’ai pour pilote amour, pour … (Continuer)
Ô Mort, j’ai connu la souffrance
De sentir le vide et le noir
Arracher d’un seul coup de gueule mon espoir.
Alors dans la ville … (Continuer)
Puisque Paris, fou de poudre de riz,
Veut qu’on se plâtre en manière de cygne,
Et qu’il a fait ses plaisirs favoris
De ces gotons … (Continuer)
Laisser un CommentaireDe vos projets je blâme l’imprudence :
Trop de savoir dépare la beauté.
Ne perdez point votre aimable ignorance,
Et conservez cette naïveté
Qui vous … (Continuer)
Tableau VIII.
Un bosquet, une jeune femme ;
À ses genoux un séducteur
Qui jure une éternelle flamme,
Et qu’elle écoute sans rigueur ;
C’est … (Continuer)
Une sorte de verve étrange, point muette,
Point sourde, éclate et fait du printemps un poëte ;
Tout parle et tout écoute et tout aime … (Continuer)
I.
C’était une humble église au cintre surbaissé,
L’église où nous entrâmes,
Où depuis trois cents ans avaient déjà passé
Et pleuré bien des âmes.… (Continuer)
Comme bercée en un hamac
La pensée oscille et tournoie,
A cette heure où tout estomac
Dans un flot d’absinthe se noie.
Et l’absinthe pénètre … (Continuer)
Laisser un CommentaireEntre deux bourgeois d’une ville
S’émut jadis un différend :
L’un était pauvre, mais habile ;
L’autre, riche, mais ignorant.
Celui-ci sur son concurrent
Voulait … (Continuer)
À MADEMOISELLE LOUISE B.
La musique est dans tout. Un hymne sort du monde.
Rumeur de la galère aux flancs lavés par l’onde,
Bruits des … (Continuer)
N’importe où je me mettais à creuser le sol espérant
que tu en sortirais
J’écartais du coude les maisons et les forêts pour voir
derrière.… (Continuer)
Laisser un CommentaireVous aviez mon coeur,
Moi, j’avais le vôtre :
Un coeur pour un coeur ;
Bonheur pour bonheur !
Le vôtre est rendu,
Je n’en … (Continuer)
Cet « au voleur », c’est mon platane.
Ce « nulle part », c’est ma fourmi.
Ce « j’en mourrai », j’ai trop d’amis
Qui … (Continuer)
Des lointains, des si lointains j’accours, ami, vers toi, le plus cher. Mes pas ont dépecé l’horrible espace entre nous.
De longtemps nos pensers n’habitaient … (Continuer)
Je suis enfant de la montagne,
Comme l’isard, comme l’aiglon ;
Je ne descends dans la campagne
Que pour ma poudre et pour mon plomb … (Continuer)
Heures, couleur mai, fraîches.
Ce qui n’est plus à nommer, brûlant,
audible dans la bouche.
Voix de personne, à nouveau.
Profondeur douloureuse de la prunelle … (Continuer)