La poésie se fait dans un lit comme l’amour
Ses draps défaits sont l’aurore des choses
La poésie se fait dans les bois
Elle a … (Continuer)
Laisser un CommentaireLa poésie se fait dans un lit comme l’amour
Ses draps défaits sont l’aurore des choses
La poésie se fait dans les bois
Elle a … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ Rodolphe Darzens.
L’ennui descend sur moi comme un brouillard d’automne
Que le soir épaissit de moment en moment,
Un ennui lourd, accru mystérieusement,
Qui … (Continuer)
Au premier tiers de votre vie,
vous qui vécûtes longuement
(mais au départ, tout est écrit),
durant ce tiers, ce premier temps,
vous étiez là. … (Continuer)
Laisser un CommentaireAh ! ce n’est point à moi qu’on s’occupe de plaire.
Ma soeur plus tôt que moi dut le jour à ma mère.
Si quelques … (Continuer)
Les passions, la guerre ; une âme en frénésie,
Qu’un éclatant forfait renverse du devoir ;
Du sang ; des rois bannis, misérables à voir … (Continuer)
Jadis des célestes lambris
Tombée à la vague profonde,
Entre les joyaux de ce monde
Brille une perle de grand prix.
C’est la plus belle … (Continuer)
Laisser un CommentaireSonnet.
Dans les verres épais du cabaret brutal,
Le vin bleu coule à flots et sans trêve à la ronde ;
Dans les calices fins … (Continuer)
Pour sauver son époux, Çavitri fit le vœu
De se tenir trois jours entiers, trois nuits entières,
Debout, sans remuer jambes, buste ou paupières :… (Continuer)
Comme ils étaient tous venus
A ce rendez-vous nocturne.
L’un bouffi, l’autre ténu.
L’un vif, l’autre issu de l’urne.
Comme ils étaient tous présents
Sur … (Continuer)
Laisser un CommentaireLe soleil va porter le jour à d’autres mondes;
Dans l’horizon désert Phébé monte sans bruit,
Et jette, en pénétrant les ténèbres profondes,
Un voile … (Continuer)
Emma d’un clair ruisseau regardait l’onde pure,
Et n’y voyait pas ses attraits ;
Près d’elle il murmurait sous un ombrage frais,
Sans qu’elle entendît … (Continuer)
Le cri d’un coq en larmes la transperce Comme un mur sans affiches avec la pluie Quand par-delà remuent les hautes suies D’un vieil arbre … (Continuer)
Laisser un CommentairePROLOGUE ÉCRIT POUR LA PREMIÈRE REPRÉSENTATION DE « SAPPHO »
Drame de Philoxène Boyer.
La Fantaisie
Mesdames et Messieurs, pardonnez-moi si j’ose,
Pauvre Muse troublée, … (Continuer)
Laisser un CommentaireLorsque s’éveille le Matin
Au Luxembourg encor désert,
En chantant dans le gazon vert
Les oiselets font leur festin.
Les feuilles sont comme un satin… (Continuer)
Âgé de cent mille ans, j’aurais encor la force
De t’attendre, ô demain pressenti par l’espoir.
Le temps, vieillard souffrant de multiples entorses,
Peut gémir … (Continuer)
Laisser un CommentaireDans un square sur un banc
Il y a un homme qui vous appelle quand on passe
Il a des binocles un vieux costume gris… (Continuer)
Laisser un Commentaire