Tel cheval qui boit à la fontaine,
telle feuille qui en tombant nous touche,
telle main vide, ou telle bouche
qui nous voudrait parler et … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Tel cheval qui boit à la fontaine,
telle feuille qui en tombant nous touche,
telle main vide, ou telle bouche
qui nous voudrait parler et … (Continuer)
À Charles Deulin.
Elle sort de son lit, la Marne aux eaux boueuses.
Les saules ébranchés que l’on voit sur deux rangs,
Pris dans le … (Continuer)
Arrête ! Ecoutemoi, voyageur. Si tes pas
Te portent vers Cypsèle et les rives de l’Hèbre,
Cherche le vieil Hyllos et dislui qu’il célèbre
Un … (Continuer)
Cueille ce triste jour d’hiver sur la mer grise,
D’un gris doux, la terre est bleue et le ciel bas
Semble tout à la fois … (Continuer)
Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l’heure passé.
Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l’on … (Continuer)
Dans un temps lisse, parfois grenu des pesanteurs s’acharnent.
Des lacunes rassurent par la facilité.
L’obstacle s’oublie, se perd : un rien le traverse.
L’oblique … (Continuer)
Laisser un CommentaireLa petite Vierge Marie
Passe les soirs de mai par la prairie,
Ses pieds légers frôlant les brumes,
Ses deux pieds blancs comme deux plumes.… (Continuer)
N’estu plus le Dieu des armées ?
N’estu plus le Dieu des combats ?
Ils périssent, Seigneur, si tu ne réponds pas !
L’ombre du … (Continuer)
Une minute à peine
Et je suis revenu
De tout ce qui passait je n’ai rien retenu
Un point
Le ciel grandi
Et au dernier … (Continuer)
Oh ! quelle nuit d’étoiles, quelles saturnales !
Oh ! mais des galas inconnus
Dans les annales
Sidérales !
Bref, un Ciel absolument nu !… (Continuer)
L’âme antique était rude et vaine
Et ne voyait dans la douleur
Que l’acuité de la peine
Ou l’étonnement du malheur.
L’art, sa figure la … (Continuer)
Laisser un CommentaireC’est faussement qu’on estime
Qu’il ne soit point de beautés
Où ne se trouve le crime
De se plaire aux nouveautés.
Si ma dame avait … (Continuer)
Laisser un CommentaireMeschantes nuicts d’hyver, nuicts filles de Cocyte
Que la terre engendra d’Encelade les seurs,
Serpentes d’Alecton, et fureur des fureurs,
N’aprochez de mon lict, ou … (Continuer)
Vieux lierre, frais gazon, herbe, roseaux, corolles ;
Église où l’esprit voit le Dieu qu’il rêve ailleurs ;
Mouches qui murmurez d’ineffables paroles
À l’oreille … (Continuer)
Au pied des monts voici ma colline abritée,
Mes figuiers, ma maison,
Le vallon toujours vert et la mer argentée
Qui m’ouvre l’horizon.
Pour la … (Continuer)
Laisser un CommentaireLe temps ne bouge point et jamais ne repose,
La vie instable fuit et ne chemine pas,
Fortune escrime et bat sans remuer les bras,… (Continuer)