J’étais, je suis toujours, l’homme de la tribu.
L’aube approchait. Couché dans mon coin de caverne
je luttais pour plonger aux sombres eaux du rêve.… (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
J’étais, je suis toujours, l’homme de la tribu.
L’aube approchait. Couché dans mon coin de caverne
je luttais pour plonger aux sombres eaux du rêve.… (Continuer)
Je sais la vanité de tout désir profane.
A peine gardons-nous de tes amours défunts,
Femme, ce que la fleur qui sur ton sein se … (Continuer)
Psyché, dont la grâce inouïe
Charmait l’éther essentiel,
Voltige, encor tout éblouie,
Car elle vient du profond ciel.
Et pâle des apothéoses,
Sa lèvre à … (Continuer)
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Lui dans sa démesure.
Nous derrière cette démesure
le suivant (image par image) sans jamais le trouver
mais sachant qu’il n’y a pas d’autre … (Continuer)
Laisser un CommentaireLe lendemain du premier jour de may,
Dedens mon lit ainsi que je dormoye,
Au point du jour m’avint que je songay
Que devant moy … (Continuer)
Pour quel soleil,
Stéphane, pour quelle blessure muette?
Le monde a mis sa peau de chacal,
il fait froid jusqu’au fond des os,
le sang … (Continuer)
Laisser un CommentaireC’était la nuit ardente et le retour du bal ;
Vaincue et triomphante et chastement lascive,
Elle disait d’un ton de bien-être : J’ai mal … (Continuer)
Un oiseau siffle dans les branches
Et sautille gai, plein d’espoir,
Sur les herbes, de givre blanches,
En bottes jaunes, en frac noir.
C’est un … (Continuer)
Laisser un CommentaireLa hache ? Non. Jamais. Je n’en veux pour personne.
Pas même pour ce czar devant qui je frissonne,
Pas même pour ce monstre à … (Continuer)
À Mademoiselle Marguerite Coutanseau.
La neige tombe en paix sur Paris qui sommeille,
De sa robe d’hiver à minuit s’affublant.
Quand la ville surprise au … (Continuer)
Nuages déraillez au chalumeau!
Pluie fille violente effilez vos charpies !
Blessures de la mer installez-vous en sifflant!
Entonnoirs et volcans tous à la dérive! … (Continuer)
On écrivait encore, en ces temps romantiques
Où les chants de Ducis étaient des émétiques,
Où, sans pourpoint cinabre, on se voyait banni,
Où Prudhomme, … (Continuer)
Laisser un CommentairePourquoi cette rage,
Ô ma chair, tu ne rêves
Que de carnage,
De baisers !
Mon âme te regarde,
En tes joutes, hagarde :
Mon … (Continuer)
(À propos de deux ormeaux qu’il avait)
Mon jardin fut doux et léger
Tant qu’il fut mon humble richesse :
Mi-potager et mi-verger,
Avec quelque … (Continuer)
Parmi l’obscur champ de bataille
Rôdant sans bruit sous le ciel noir
Les loups obliques font ripaille
Et c’est plaisir que de les voir,
Agiles, … (Continuer)
Laisser un CommentaireLe
Formose évite sur son ancre et nous virons imperceptiblement de bord
Une embarcation se détache de la rive
C’est une pirogue taillée dans un … (Continuer)
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