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PassageAime Cesaire

C’est l’obligé passage que d’ici je décline

une fin de gîte

une rumination de jusants

l’inventaire aussi de la longueur des sécheresses

aux tétons flasques des pitons.

assez s’atteste à la configuration même du miracle le versant irrécusable de la vomissure

cirques et criques

aboutie synthèse des couloirs et des seuils

je sais qu’il m’appartient

pour l’impatience d’un printemps de grandes erres fourvoyé

de garder

l’intact

de garder le vivant

magma du mot plus fort de ses silences

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Publié dansAime CesairePoètes

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