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PaumeRainer Maria Rilke

Paume, doux lit froissé
où des étoiles dormantes
avaient laissé des plis
en se levant vers le ciel.

Estce que ce lit était tel
qu’elles se trouvent reposées,
claires et incandescentes,
parmi les astres amis
en leur élan éternel ?

Ô les deux lits de mes mains,
abandonnés et froids,
légers d’un absent poids
de ces astres d’airain.

Recueil : Vergers

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Publié dansPoètesRainer Maria Rilke

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