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PeauxRaymond Queneau

Quand les pleurs du veau tombent sur l’alêne du cordonnier têtu le soir des bourreaux près de l’abattoir où glt le héros de cette fête bovine et vache ou moutonnière

alors fondent les ceintures des culottés les sacs les plus souasouas les godasses parfaites alors sur les rayons coulent les maroquins les vélins la basane et tous les parchemins

tout cela ne vaut pas un repas d’herbes crues au bord d’une rivière où coule seule l’eau ah brouter ah brouter et puis vivre tout nu en respirant de l’air par les trous des naseaux

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Publié dansPoètesRaymond Queneau

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