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Pille d’acierJacques Prevert

Pille d’acier je n’aimais personne dans le monde

Je n’aimais personne sauf celui que j’aimais

Mon amant mon amant celui qui m’attirait

Maintenant tout a changé est-ce lui qui a cessé de

m’aimer

Mon amant qui a cessé de m’attirer est-ce moi?

Je ne sais pas et puis qu’est-ce ça peut faire tout ça?

Maintenant je suis couchée sur la paille humide de

l’amour

Toute seule avec tous les autres toute seule désespérée

Pille de fer-blanc fille rouillée

O mon amant mon amant mort ou vivant

Je veux que tu te rappelles autrefois

Mon amant celui qui m’aimait et que j’aimais.

Lectures : 1
Publié dansJacques PrevertPoètes

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