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Plainte sur la mort d’une chateFrancois Maynard

C’est grand dommage que ma Chate
Aille au païs des Trépassez :
Pour se garentir de sa pate,
Jamais Rat ne courut assez.

Elle fut Matrone Romaine,
Et fille de nobles Ayeux.
Mon Laquay la prit sans mitaine
Près du Temple de tous les Dieux.

J’auray toujours dans la memoire
Cette peluche blanche et noire
Qui la fit admirer de tous.

Dame Cloton l’a maltraittée,
Pour plaire aux Souris de chez nous,
Qui l’en avoient sollicitée.

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Publié dansFrancois MaynardPoètes

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