Puisque tu veux dompter les siècles toutperdants
Par le rare portrait de ses grâces divines,
Frise de chrysoliths ses tempes ivoirines,
Fais de corail sa … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes d’Abraham de Vermeil (1553-1620), poète baroque français né à Cerdon, dont l’œuvre puissante rayonna à Paris sous Henri IV.
Puisque tu veux dompter les siècles toutperdants
Par le rare portrait de ses grâces divines,
Frise de chrysoliths ses tempes ivoirines,
Fais de corail sa … (Continuer)
Un jour mon beau soleil miroit sa tresse blonde
Aux rais du grand Soleil qui n’a point de pareil :
Le grand Soleil aussi miroit … (Continuer)
Tu es le rien, fortune : et si es toute chose,
Rien, parce que de rien toutes choses se font,
Tout, parce que dans toi … (Continuer)
Qu’inférezvous, menteurs, par vos beaux arguments,
Que toutes choses sont un seul être immobile ?
Vous n’avez fondement qui ne soit trop débile,
La nature … (Continuer)
Voz yeux plus prompts qu’esclairs, plus subtils que la foudre,
Plus beaux que le Soleil, plus parfaits que les Cieux :
Plus forts que la … (Continuer)
Ce n’est pas le trépas, c’est un très doux sommeil
Qui bannit peu à peu l’éclair de ma paupière,
Adieu ; je vais jouir d’une … (Continuer)
Le baiser en l’Amour est l’octave en Musique,
Vous en avez prins un, et vous en voulez deux ;
Pourquoy enervezvous les accords amoureux,
C’est … (Continuer)
Je chante et pleure, et veux faire et défaire,
J’ose et je crains, et je fuis et je suis,
J’heurte et je cède, et j’ombrage … (Continuer)
Je m’embarque joyeux, et ma voile pompeuse
M’ôte déjà la terre et me donne les mers,
Je ne vois que le ciel uni aux sillons … (Continuer)
Puisse advenir que ma fiere Maistresse
Voyant le lict de mon sombre repos,
En souspirant me tienne ce propos,
La larme à l’oeil et le … (Continuer)
Ô Dieu qui vois ceste rouë execrable,
Horrible object de ton juste courroux,
Qui vois mon corps rompu de tant de coups,
Chasse de moi … (Continuer)
Ores que je suis mort, je vai, je viens, je vire,
Et quand j’estoi vivant j’arrestoi aux desers,
Je peuploi les rochers, or’ je peuple … (Continuer)