Il ne suffit pas.
Il lui arrive perdant la tête de n’être qu’un crabe morbide, s’étudiant à son aise dans le hennissement sourd de ses … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes d’Aimé Césaire (1913-2008), poète, dramaturge et homme politique martiniquais. Né à Basse-Pointe, mort à Fort-de-France, il fut député-maire et figure majeure de la négritude.
Il ne suffit pas.
Il lui arrive perdant la tête de n’être qu’un crabe morbide, s’étudiant à son aise dans le hennissement sourd de ses … (Continuer)
Moi qui
Krakatoa moi qui tout mieux que mousson moi qui poitrine ouverte moi qui laïlape
moi qui bêle mieux que cloaque moi qui hors … (Continuer)
Laisser un Commentairela colline d’un geste mou saupoudrait
les confins des mangroves amères.
Aussitôt l’enlisement : je l’entendais claquer
du bec et reposer plus silencieusement
dans le … (Continuer)
Laisser un CommentaireEt maintenant
que les vastes oiseaux se suicident
que les entrailles des animaux noircissent sur le couteau
du sacrifice
que les prêtres se plantent une … (Continuer)
Laisser un Commentaireles combinaisons les plus variées nous ramènent toujours
à la version d’un venin de feu ou même
à la vermine des métaux
l’avenir étant toujours … (Continuer)
Laisser un Commentaireje croise mon squelette
qu’une faveur de fourmis manians porte à sa demeure
(tronc de baobab ou contrefort de fromager)
il va sans dire que … (Continuer)
Laisser un Commentairenous savoir
dans la pluie dans les cendres dans le gué dans la crue
nous savoir qui rêvâmes sans chiffres ni rune
rué par monts … (Continuer)
Laisser un CommentaireOù quand comment d’où pourquoi oui pourquoi pourquoi pourquoi se peut-il que les langues les plus scélérates n’aient inventé que si peu de crocs à … (Continuer)
Laisser un Commentairetant pis si la forêt se fane en épis de pereskia
tant pis si l’avancée est celle des fourmis tambocha
tant pis si le drapeau … (Continuer)
Laisser un CommentairePoings carnassiers teintés du ciel brisé
torche parmi les fûts héréditaires
œil sans rives sans mémoire
dieu et que n’importunent vos fumées bleues
par la … (Continuer)
Laisser un CommentaireNuit dure nuit gaule sans étoile.
Je suis très mal avec l’espace.
Qu’importe.
Nuit sale haillon arbre fou je suis très mal avec le
Temps. … (Continuer)
dans l’épice grand large
il y a étale cette épaisseur comme une saison acide une tour vénéneuse qu’on finit par ne plus entendre parce que … (Continuer)
Laisser un Commentaireça ne se meuble pas
c’est creux ça ne s’arrache pas
ce n’est pas une fleur ça s’effilocherait plutôt
étoupe pour étouffer les cris (s’avachissant … (Continuer)
Laisser un Commentaireavec une lèche de ciel sur un quignon de terre vous bêtes qui sifflez sur le visage de cette morte vous libres fougères parmi les … (Continuer)
Laisser un Commentairele surplus
je l’avais distribué aux rides des chemins
à l’acharnement des ravins les forces ne s’épuisent pas si vite quand on n’en est que … (Continuer)
Laisser un Commentairele tronc enserré de liens
l’eau lance de brutaux surgeons
dans l’aire avide du courant
ce sont surgeons aveugles d’être
affamés affamés et claustrés de … (Continuer)
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