Ouvert à la fraîcheur des roses embaumées,
Le nez, suite du front classiquement étroit,
Se dessine un peu grand, irréprochable et droit,
Dans la convention … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes d’Albert Mérat (1840-1909), poète français né à Troyes. Découvrez les œuvres de cet auteur parnassien qui vécut à Paris et marqua la littérature du XIXe siècle.
Ouvert à la fraîcheur des roses embaumées,
Le nez, suite du front classiquement étroit,
Se dessine un peu grand, irréprochable et droit,
Dans la convention … (Continuer)
L’air donne le frisson comme un breuvage amer.
Le jour est morne, éteint, et prend des tons de cuivre.
Les moineaux, pépiant de froid, se … (Continuer)
Comme un fond d’outremer de vieux maître allemand
L’azur uni des flots encadre son visage ;
Et parmi l’âpreté du rude paysage
L’enfant épanouit son … (Continuer)
Quand les malheureux ont l’été
Et le soleil pour leur sourire,
Il semble qu’un peu de gaité
Vienne atténuer leur martyre.
Mais l’hiver, quand il … (Continuer)
Laisser un CommentaireÔ la plus douce et la meilleure des caresses !
Autour du cou deux bras enlacés simplement.
Premier mot du désir, premier rêve d’amant,
Et … (Continuer)
Il ne faut pas les appeler cruelles :
Elles le sont tout naturellement,
Comme les fleurs, quelquefois les plus belles,
Dont le parfum fait qu’on … (Continuer)
La moisson sent le pain : la terre boulangère
Se trahit dans ses lourds épis aux grains roussis,
Et caresse au parfum de ses chaumes … (Continuer)
Sur la route du fleuve roi
La rive veut rire et s’effraie ;
Le ruisseau chuchote à part soi
Et les peupliers font la haie. … (Continuer)
Son désordre était charmant :
On eût dit beaucoup de fées
Dans un tourbillonnement
Légères et décoiffées.
Seule, elle, faisait cela ;
Je riais de … (Continuer)
Nous n’irons plus au bois, les vivres sont coupés !
Prud’homme déclarait immorale et cynique
Ma longue extase aux pieds d’une maîtresse unique,
Dont la … (Continuer)
La petite rivière, bleue
Si peu que le ciel ait d’azur,
D’ici fait encore une lieue,
Puis verse au fleuve son flot pur.
Plus grande, … (Continuer)
Laisser un CommentaireL’Amour, l’autre soir, fantasque et moqueur,
Passant près de moi, prit une balance :
Dans l’un des plateaux il jeta mon cœur,
Il jeta mon … (Continuer)
La terre est une épouse épanouie et mûre.
Le blé, pareil à l’or, lui fait des cheveux blonds
Qu’elle secoue au vent, étincelants et longs, … (Continuer)
Il avait plu. Le ciel jetait par intervalle
Des rayons incertains sur la vallée ovale,
Et trouait le brouillard et les nuages blancs.
Sur le … (Continuer)
L’eau coulait au bord des prés,
Loin de nos mélancolies.
— Les gazons sont diaprés.
Toutes les fleurs sont jolies.
Tu te souviens, les oiseaux… (Continuer)
Laisser un CommentaireVoulant me croire aimé, vainqueur
De mon âme triste et chagrine,
Un jour que j’écoutais ton cœur
Sous la rondeur de ta poitrine ;
Loin … (Continuer)
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