Dans l’ovale du cadre où s’éteint la dorure,
Sous le verre, l’éclat d’un pastel ancien
S’amortit en des tons gris de perle. On voit bien… (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes d’Albert Mérat (1840-1909), poète français né à Troyes. Découvrez les œuvres de cet auteur parnassien qui vécut à Paris et marqua la littérature du XIXe siècle.
Dans l’ovale du cadre où s’éteint la dorure,
Sous le verre, l’éclat d’un pastel ancien
S’amortit en des tons gris de perle. On voit bien… (Continuer)
Pendant qu’au loin la grave et lente sonnerie
Des cloches se répand, pareille aux chants pieux,
Portant les saints de bois et les os précieux,… (Continuer)
Derrière l’épaisseur et le pur incarnat
Des lèvres, qu’en passant fait palpiter l’haleine,
On entrevoit les dents découvertes à peine,
Comme une aube à travers … (Continuer)
La nuit avait semé ses nuages limpides
Tout autour de la lune, astre rêveur et blanc,
Qui, du ciel bleu foncé sur l’onde au pâle … (Continuer)
Dans le matin qui naît les feux mourants s’éteignent :
Le jour incertain flotte et tremble dans la nuit.
On ne voit presque plus les … (Continuer)
La maison éclatait en fraîches voix de femmes.
On causait ; on riait son rire de vingt ans,
Tandis qu’au bord des cieux rouges et … (Continuer)
Le vieux maître excellent de l’école lombarde
N’a certes pas créé ses tableaux d’un seul jet,
Tant leur style absolu témoigne du projet
De ne … (Continuer)
Nos coteaux, les plus purs de tous et les plus doux,
Que, n’eût été la Grèce, auraient choisis les faunes,
Au bas de leurs sentiers … (Continuer)
Ses yeux, tout un printemps, éclairèrent ma vie
Je marchais ébloui, la tenant par la main.
Elle était le rayon, l’étoile du chemin,
Et tant … (Continuer)
Hier, en vous voyant, je me suis rappelé
Que j’ai fait un bouquet au temps des églantines :
Des roses, des yeux bleus, des pompons … (Continuer)
Elles seraient la nacre au bord des coquillages
Si les nacres avaient ces humaines blancheurs ;
Elles seraient le rose et le satin des fleurs,… (Continuer)
Tiède du souvenir des occidents vermeils,
La nuit sur les coteaux palpite immense et bonne.
Elle est comme la mer : un vent d’aile y … (Continuer)
Bien qu’elles soient d’un marbre pâle,
Tes mains fines que j’adorai,
Et que jamais la dent du hâle
N’ait pu mordre leur grain nacré ; … (Continuer)
Ce n’est pas moi qui dois pleurer,
Et ce n’est pas moi qu’il faut plaindre :
Je puis encore t’adorer ;
L’oubli ne saurait pas … (Continuer)
Combien vas-tu tuer d’hommes, sombre Océan ?
Tu portes aujourd’hui ta couronne d’écume ;
Et la folle poussière étincelante fume
Sur les gouffres où l’œil … (Continuer)
Alerte et déliant la langue des pinsons,
Quand viendra, couronné des floraisons nouvelles,
Avril, qui fait vibrer les âmes et les ailes,
Avril, le doux … (Continuer)