Pour peu que le vent tombe ou saute, il faut la rame.
On part, à jeun souvent. C’est l’été, c’est l’hiver ;
C’est la pluie … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes d’Albert Mérat (1840-1909), poète français né à Troyes. Découvrez les œuvres de cet auteur parnassien qui vécut à Paris et marqua la littérature du XIXe siècle.
Pour peu que le vent tombe ou saute, il faut la rame.
On part, à jeun souvent. C’est l’été, c’est l’hiver ;
C’est la pluie … (Continuer)
Te souviens-tu de ce matin d’hiver,
De la dernière et chère promenade ?
Il faisait beau, le soleil était clair :
C’était un temps d’heureux … (Continuer)
J’ai là, devant moi, son portrait.
Regardez : la tête est jolie
Délicatement, sans apprêt…
Je ne l’avais pas embellie.
Ce qu’on vantait, c’étaient ses … (Continuer)
Laisser un CommentaireJe veux, humiliant mon front et mes genoux,
Prosterné devant toi comme on est quand on prie,
Sous le ciel de tes yeux qui font … (Continuer)
Les étoiles ne me sont rien,
Et je ne saurais rien leur dire.
Un même éclat qui les vaut bien
Fait ton regard et ton … (Continuer)
C’était le bruit de sa bottine
A travers ce que je rêvais,
Ou sa tête penchée et fine
Près de mon front, quand j’écrivais.
Elle … (Continuer)
Laisser un CommentaireDerrière les brouillards blancs comme une fumée,
La lune, œil endormi qui se souvient du jour,
Me sourit, et sa flamme embellit le contour
Du … (Continuer)
L’horizon s’étend libre au loin, laissant l’espace
Étaler la splendeur de son immensité ;
Il a beau déployer un orbe illimité ,
Quelque vaste qu’il … (Continuer)
Vous êtes la beauté. Vers, la pure Ionie
C’est de vous que naquit Vénus au temps des dieux,
Et vous avez formé son corps victorieux… (Continuer)
Quand on rêve, l’on est aimé si tendrement !
L’autre nuit, tu t’en vins avec mélancolie
Appuyer sur mon cœur ton visage charmant.
Tu ne … (Continuer)
L’azur du soir s’éteint rayé de bandes vertes.
Comme hors de son lit un fleuve débordé,
La lune se répand, et l’éther inondé
Ruisselle, des … (Continuer)
Ne leur en veuillons pas :
Nos pauvres amoureuses
Suivent à petits pas
Des routes plus heureuses.
Paris ne leur vaut rien :
On y … (Continuer)
Le grand cintre de l’arche encadre un clair tableau.
En attendant Avril et pour la bienvenue
Des fleurs, le ciel sourit et le froid s’atténue.… (Continuer)
Du temps que tu fus tout mon bien,
Ô tête bien-aimée et folle,
Par caprice tu voulais bien
Voir à mon front une auréole.
Dans … (Continuer)
Laisser un CommentaireOh ! pourquoi partir sans adieux ?
Pourquoi m’ôter ton doux visage,
Tes lèvres chères et tes yeux
Où je n’ai pas lu ce présage … (Continuer)
Pendant que sur la scène autrefois honorée,
Où, l’épée au côté, la cape sur les reins,
Les héros déroulaient leurs fiers alexandrins,
On accorde parfois … (Continuer)