Ce qui m’arrive est affreux :
Elle est morte, je l’enterre.
L’adieu fut très douloureux ;
Mais je commence à me taire.
J’ai, comme on … (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes d’Albert Mérat (1840-1909), poète français né à Troyes. Découvrez les œuvres de cet auteur parnassien qui vécut à Paris et marqua la littérature du XIXe siècle.
Ce qui m’arrive est affreux :
Elle est morte, je l’enterre.
L’adieu fut très douloureux ;
Mais je commence à me taire.
J’ai, comme on … (Continuer)
Laisser un CommentaireJe ne vois pas tes yeux, mais je vois ton sourire :
Tout ton être respire un grand air de bonté.
A te sentir si … (Continuer)
La lisière du bois suit le petit chemin
D’ocre jaune, où tout pli rit d’une graminée.
La pente, pleine d’air, est comme illuminée
D’un lever … (Continuer)
Pure et blanche aux reflets du grand soleil couchant,
Comme dans les tableaux la Vierge agenouillée,
Elle hâte du doigt la lente quenouillée,
L’œil pensif … (Continuer)
Brisé de mes élans insensés vers le ciel,
Triste, j’ai replié les ailes de mon âme ;
Et, lâchement tombé dans les bras d’une femme, … (Continuer)
En vain ma force se roidit.
C’est bien fini : je l’ai revue.
Elle était gaie. On aurait dit
Que je ne l’avais pas connue.… (Continuer)
C’est l’heure : je sais bien qu’elle ne viendra pas,
Qu’elle n’a pas noué la furtive dentelle,
Et que mon désir vain ne dira pas … (Continuer)
Les bois ont dépouillé leur costume. L’été
A dû livrer au vent sa riche broderie,
Et les merles moqueurs, qui sifflaient la féérie,
Ne savent … (Continuer)
Avant l’amour fatal de ce qu’on ne sait pas,
Je tends vers l’inconnu les forces de mon âme.
Je voudrais secouer mes ailes, et je … (Continuer)
Nous nous rencontrerons
Quelquefois par la ville,
Et nous cous salûrons
D’une façon civile.
Un souvenir tout bas
Nous parlera peut-être,
Ou bien nous n’aurons … (Continuer)
J’ai monté sur le roc où l’on peut se tenir
A peine, et j’ai gravi la haute cathédrale,
Et mes yeux s’effaraient de ne voir … (Continuer)
A Catulle mendès.
Les Parisiens, entendus
Aux riens charmants plus qu’au bienêtre,
Se font des jardins suspendus
D’un simple rebord de fenêtre,
On peut voir … (Continuer)
Laisser un CommentaireUn grain d’ambre fondant et roulant dans du lait
Ou la goutte de miel d’une abeille importune,
Un éclair de soleil dans un rayon de … (Continuer)
La haute cathédrale est grise, presque noire,
Et découpe un profil austère sur les cieux.
Une voix vague sort des blocs silencieux :
Dans leur … (Continuer)
C’est la terre sans fleurs de pourpre et sans décor,
Le champ dur qui nourrit les bras et leur résiste.
Septembre dans le ciel a … (Continuer)
Les champs sont comme des damiers
Teintés partout du blé qui lève.
Avril a mis sur les pommiers
Sa broderie exquise et brève.
Avant que … (Continuer)
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