Axilis, allongé sur l’herbe de la rive,
Suit d’un œil nonchalant le clair ruisseau d’eau vive
Qui court, léger d’aurore, au milieu des prés verts. … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes d’Albert Samain (1858-1900), figure majeure du symbolisme français. Découvrez l’œuvre de ce poète lillois à travers nos plus beaux textes choisis.
Axilis, allongé sur l’herbe de la rive,
Suit d’un œil nonchalant le clair ruisseau d’eau vive
Qui court, léger d’aurore, au milieu des prés verts. … (Continuer)
Ma fille, laisse là ton aiguille et ta laine ;
Le maître va rentrer ; sur la table de chêne
Avec la nappe neuve aux … (Continuer)
I
Ô Versailles, par cette aprèsmidi fanée,
Pourquoi ton souvenir m’obsèdetil ainsi ?
Les ardeurs de l’été s’éloignent, et voici
Que s’incline vers nous la … (Continuer)
Sonnet.
Vague et noyée au fond du brouillard hiémal,
Mon âme est un manoir dont les vitres sont closes,
Ce soir, l’ennui visqueux suinte au … (Continuer)
Comme un père en ses bras tient une enfant bercée
Et doucement la serre, et, loin des curieux,
S’arrête au coin d’un mur pour lui … (Continuer)
Nous sommes les Puissants soldat, rhapsode ou mage,
Nous naissons pour l’orgueil de voir, dompteurs altiers,
Les siècles asservis se coucher à nos pieds ;… (Continuer)
Clydie, au crépuscule assise dans les fleurs,
Regarde, à l’orient, de ses beaux yeux rêveurs
Les constellations, claires géométries,
Au velours bleu du soir fixer … (Continuer)
Vague, perdue au fond des sables monotones,
La ville d’autrefois, sans tours et sans remparts,
Dort le sommeil dernier des vieilles Babylones,
Sous le suaire … (Continuer)
Sur le vieux banc qu’ombrage un vert rideau de vigne
Clydie aux bandeaux purs, Clydie au col de cygne
Dévide, pour broder des oiseaux et … (Continuer)
J’aime invinciblement. J’aime implacablement.
Je sais qu’il est des coeurs de neige et de rosée ;
Moi, l’amour sous son pied me tient nue et … (Continuer)
Partout la mer unique étreint l’horizon nu,
L’horizon désastreux où la vieille arche flotte ;
Au pied du mât penchant l’Espérance grelotte,
Croisant ses bras … (Continuer)
Debout, voluptueux, dans l’ombre où tu t’endors
Un clairon martial résonne et te convie.
Debout ton coeur, debout ta pensée asservie…
Ne fautil pas que … (Continuer)
Le Séraphin des soirs passe le long des fleurs…
La DameauxSonges chante à l’orgue de l’église ;
Et le ciel, où la fin du jour … (Continuer)
Quand je suis à tes pieds, comme un fidèle au temple
Immobile et pieux, quand fervent je contemple
Ta bouche exquise ou flotte un sourire … (Continuer)
Ardagôn le boucher, à la rouge encolure,
Un grand couteau luisant passé dans sa ceinture,
Pousse hors de l’étable et conduit au hangar
Le bœuf … (Continuer)
Mortelle à voir, avec ses yeux diamantins,
Aux pourpres d’un couchant cruel, sous les portiques,
Hérodiade, au lent vertige des cantiques,
Ondule, monotone, en roulis … (Continuer)