Catégorie : Albert Samain

Myrtil et Palémone, enfants chers aux bergers,
Se poursuivent dans l’herbe épaisse des vergers,
Et font fuir devant eux, en de bruyantes joies,
La file … (Continuer)

Bathylle, dans la cour où glousse la volaille,
Sur l’écuelle penché, souffle dans une paille ;
L’eau savonneuse mousse et bouillonne à grand bruit,
Et … (Continuer)

Sous le premier péché courbant son front maudit,
Adam, sur qui pesait la main toutepuissante,
Avec Ève, à son bras défaite et languissante,
S’éloignait à … (Continuer)

Calmes aux quais déserts s’endorment les bateaux.
Les besognes du jour rude sont terminées,
Et le bleu Crépuscule aux mains efféminées
Éteint le fleuve ardent … (Continuer)

Ses longs cheveux d’aurore ogivant son front lisse,
La Dame du Printemps, en un songe éternel,
Au bord du lac où sonnent les cors d’Avenel… (Continuer)

Vers l’archipel limpide, où se mirent les Iles,
L’Hermaphrodite nu, le front ceint de jasmin,
Épuise ses yeux verts en un rêve sans fin ;… (Continuer)

Sonnet.

Au temps des Immortels, fils de la vie en fête,
Où la Lyre élevait les assises des tours,
Un artisan sacré modela mes contours … (Continuer)

Au zénith aveuglant brûle un globe de flamme,
Le ciel entier frémit criblé de flèches d’or.
Immobile et ridée à peine la mer dort,
La … (Continuer)

Hors la ville de fer et de pierre massive,
À l’aurore, le choeur des beaux adolescents
S’en est allé, pieds nus, dans l’herbe humide et … (Continuer)

Je cherche les endroits où ta robe est allée,
Où flotte un souvenir de ta jupe envolée,
Où je retrouve encor dans l’air je ne … (Continuer)

Mon cœur dans le silence a soudain tressailli,
Comme une onde que trouble une brise inquiète ;
Puis la paix des beaux soirs doucement s’est … (Continuer)

Dans l’air frais du matin où s’effare la feuille,
Dans la jeune clarté des jours roses et bleus,
Dans la nuit solennelle et pure où … (Continuer)

Dans l’après midi chaude où dorment les oiseaux
Au fond de l’antre empli d’un clair murmure d’eaux
Rhodante, nue, a fui les champs où luit … (Continuer)

Damœtas le poète et Methymne le sage,
Dans l’agreste douceur d’un calme paysage
Où brille une eau courante, où paissent des troupeaux,
Assis près de … (Continuer)

Je t’aime, loin de toi ma pensée obstinée,
Et, par l’instinct d’amour à l’amour ramenée,
Revient vers toi, voltige alentour de ton cou,
De tes … (Continuer)

Conçu dans l’ombre aux flancs augustes de la Terre,
Le Fleuve prend sa vie aux sources du mystère.
Il est le fils des monts déserts … (Continuer)