Assis au bord du lac où baignent leurs pieds nus,
Amphise et Melitta, depuis qu’ils sont venus,
Immobiles, les doigts unis les lèvres closes,
S’enivrent … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes d’Albert Samain (1858-1900), figure majeure du symbolisme français. Découvrez l’œuvre de ce poète lillois à travers nos plus beaux textes choisis.
Assis au bord du lac où baignent leurs pieds nus,
Amphise et Melitta, depuis qu’ils sont venus,
Immobiles, les doigts unis les lèvres closes,
S’enivrent … (Continuer)
Le soleil brûlant
Les fleurs qu’en allant
Tu cueilles,
Viens fuir son ardeur
Sous la profondeur
Des feuilles.
Cherchons les sentiers
À demi frayés
Où … (Continuer)
Dans l’ombre tiède, où toute emphase s’atténue,
Sur les coussins, parmi la flore des lampas,
L’effeuillement des heures d’or qu’on n’entend pas
Vibrer ainsi qu’un … (Continuer)
Sa robe était de tulle avec des roses pâles,
Et rose pâle était sa lèvre, et ses yeux froids,
Froids et bleus comme l’eau qui … (Continuer)
Dans le parc vaporeux où l’heure s’énamoure,
Les robes de satin et les sveltes manteaux
Se mêlent, reflétés au ciel calme des eaux,
Et c’est … (Continuer)
— Naïs, je ne vois plus la couleur de tes bagues…
— Lydé, je ne vois plus les cygnes sur les vagues…
— Naïs, n’entends-tu … (Continuer)
Oh ! Écoute la symphonie ;
Rien n’est doux comme une agonie
Dans la musique indéfinie
Qu’exhale un lointain vaporeux ;
D’une langueur la nuit … (Continuer)
Laisser un CommentaireLe troupeau maigre épars aux roches du rivage
Broute le noir genièvre et la menthe sauvage…
Au large la mer luit comme un métal ardent. … (Continuer)
Ô Faust, ta lampe blême expire de sommeil ;
La page où tu lis tourne au vent frais de l’aurore.
Lève le front, regarde… au … (Continuer)
Lentement, doucement, de peur qu’elle se brise,
Prendre une âme ; écouter ses plus secrets aveux,
En silence, comme on caresse des cheveux ;
Atteindre … (Continuer)
Les jardins odorants balancent leurs panaches.
L’eau miroite au soleil, et le ciel est heureux.
Mon coeur, tu peux rentrer dans l’ombre où tu te … (Continuer)
J’ai secoué du rêve avec ma chevelure.
Aux foules où j’allais, un long frisson vivant
Me suivait, comme un bruit de feuilles dans le vent … (Continuer)
En printemps, quand le blond vitrier Ariel
Nettoie à neuf la vitre éclatante du ciel,
Quand aux carrefours noirs qu’éclairent les toilettes
En monceaux odorants … (Continuer)
Comme un père en ses bras tient une enfant bercée
Et doucement la serre, et, loin des curieux,
S’arrête au coin d’un mur pour lui … (Continuer)
Dans la chambre paisible où tout bas la veilleuse
Palpite comme une âme humble et mystérieuse,
Le père, en étouffant ses pas, s’est approché
Du … (Continuer)