Jusqu’à présent, lecteur, suivant l’antique usage,
Je te disais bonjour à la première page.
Mon livre, cette fois, se ferme moins gaiement ;
En vérité, … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes d’Alfred de Musset (1810-1857), poète romantique français. Découvrez les œuvres du dramaturge parisien du Cénacle de Nodier, auteur des Contes d’Espagne et d’Italie.
Jusqu’à présent, lecteur, suivant l’antique usage,
Je te disais bonjour à la première page.
Mon livre, cette fois, se ferme moins gaiement ;
En vérité, … (Continuer)
(extrait)
Pâle étoile du soir, messagère lointaine,
Dont le front sort brillant des voiles du couchant,
De ton palais d’azur, au sein du firmament,
Que … (Continuer)
LE POÈTE
Le mal dont j’ai souffert s’est enfui comme un rêve.
Je n’en puis comparer le lointain souvenir
Qu’à ces brouillards légers que l’aurore … (Continuer)
Vous qui venez ici
dans une humble posture
De vos flancs alourdis
décharger le fardeau
Veuillez quand vous aurez
Soulagé la nature
Et déposé dans … (Continuer)
Laisser un CommentaireSonnet.
Que j’aime le premier frisson d’hiver ! le chaume,
Sous le pied du chasseur, refusant de ployer !
Quand vient la pie aux champs … (Continuer)
Sonnet.
Non, quand bien même une amère souffrance
Dans ce cœur mort pourrait se ranimer ;
Non, quand bien même une fleur d’espérance
Sur mon … (Continuer)
Beau chevalier qui partez pour la guerre,
Qu’allezvous faire
Si loin d’ici ?
Voyezvous pas que la nuit est profonde,
Et que le monde
N’est … (Continuer)
Puisque c’est ton métier, misérable poète,
Même en ces temps d’orage, où la bouche est muette,
Tandis que le bras parle, et que la fiction… (Continuer)
L’empereur vit, un soir, le soleil s’en aller ;
Il courba son front triste, et resta sans parler.
Puis, comme il entendit ses horloges de … (Continuer)
(Après la mort de sa fille.)
Quel est donc ce chagrin auquel je m’intéresse ?
Nous nous étions connus par l’esprit seulement ;
Nous n’avions … (Continuer)
C’est mon avis qu’en route on s’expose à la pluie,
Au vent, à la poussière, et qu’on peut, le matin,
S’éveiller chiffonnée avec un mauvais … (Continuer)
Imité de Goethe.
Le rideau de ma voisine
Se soulève lentement.
Elle va, je l’imagine,
Prendre l’air un moment.
On entr’ouvre la fenêtre :
Je … (Continuer)
Imitation.
Horace.
Du temps où tu m’aimais, Lydie,
De ses bras nul autre que moi
N’entourait ta gorge arrondie ;
J’ai vécu plus heureux qu’un … (Continuer)
Il faudra bien t’y faire à cette solitude,
Pauvre coeur insensé, tout prêt à se rouvrir,
Qui sait si mal aimer et sait si bien … (Continuer)
Ne me parlez jamais d’une vieille amitié,
Dans vos cheveux dorés quand le printemps se joue
Lui, qui vous a laissé — lui, si vite … (Continuer)
Ulric, nul oeil des mers n’a mesuré l’abîme,
Ni les hérons plongeurs, ni les vieux matelots.
Le soleil vient briser ses rayons sur leur cime,… (Continuer)