Ô Vie ! aurais-je pu tendre un cœur plus aride
Vers l’amour dont tu fais l’étoile qui nous guide,
Vers l’amour nécessaire aux résurrections ?… (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes d’Alphonse Beauregard, né en 1881 à La Patrie, actif dans la poésie québécoise dès 1906, membre clé de l’École littéraire de Montréal.
Ô Vie ! aurais-je pu tendre un cœur plus aride
Vers l’amour dont tu fais l’étoile qui nous guide,
Vers l’amour nécessaire aux résurrections ?… (Continuer)
Vingt-quatre champions du jeu national
Sur le pré lumineux se sont formés en ligne ;
Coup de sifflet : la joute encore que bénigne
Accuse … (Continuer)
– N’aimes-tu pas ce temps de discrète clarté,
Aube faite de grâce et de sérénité,
Où, rêvant qu’une bouche appuiera sur la tienne,
Tu marches … (Continuer)
Ô Mort, j’ai connu la souffrance
De sentir le vide et le noir
Arracher d’un seul coup de gueule mon espoir.
Alors dans la ville … (Continuer)
Pâle d’une pâleur immuable et sereine,
Et le buste à demi-découvert, une enfant,
Une blonde aux traits purs gît sur le marbre blanc
Où ses … (Continuer)
Comme je fus toujours un loyal serviteur,
À mon maître j’ai dit : « L’homme à piteuse mine
Qui laboure pour toi le flanc de … (Continuer)
Le visage luisant, hâlé, plein de sueurs,
Un journalier courbé sur le pavé rebelle
Le défonce, et le pic, à chacun de ses heurts,
Dans … (Continuer)
Aux pieds de trois coteaux habillés de sapins
Gît un lac profond, clair et sage,
Où maintes fois je suis descendu, le matin,
Aspirer la … (Continuer)
Le rythme séducteur nous appelle ; venez
Lui répondre en mes bras, jeune fille inconnue.
Valsons légèrement de tous côtés cernés,
Et qu’en nous la … (Continuer)
Depuis un temps difforme, imprécis et mauvais,
On subissait le poids du malheur, on savait
Que du soi de jadis on n’était plus que l’ombre,… (Continuer)
Le sentier que j’aime le mieux
Quitte en sournois la route blanche
Où passent trop de curieux,
Et disparait entre les branches.
Celui qui traça … (Continuer)
Laisser un CommentaireLes haches sonnent dur, le sol est presque nu,
A la terre, les gels d’automne se font rudes.
— Amante qui chassa l’amant par lassitude,… (Continuer)
Baisse la lampe. Il faut, les soirs de ferveur grave,
Que nul geste, perçu distinctement, n’entrave
Le cours harmonieux du songe intérieur.
Viens là tout … (Continuer)
Or, le sage, parti dès son adolescence
Pour juger les flambeaux qui le devaient guider,
Savait à quel néant marche la connaissance
Et confondait la … (Continuer)
La nuit avec ses mains d’insidieux génie,
Jumelle du néant sardonique et blasé,
Hier, la nuit, qui tient le sarcasme aiguisé,
Délaya dans mon cœur … (Continuer)
Ces lettres d’autrefois j’avais soif de les lire.
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La brume qui voilait le passé se déchire,
Les lieux et les objets anciens chassent le … (Continuer)