Le feu divin qui nous consume
Ressemble à ces feux indiscrets
Qu’un pasteur imprudent allume
Aux bord de profondes forêts;
Tant qu’aucun souffle ne l’éveille,… (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Lamartine (1790-1869), figure majeure du romantisme français, poète et homme politique de la IIe République, né à Mâcon, mort à Paris.
Le feu divin qui nous consume
Ressemble à ces feux indiscrets
Qu’un pasteur imprudent allume
Aux bord de profondes forêts;
Tant qu’aucun souffle ne l’éveille,… (Continuer)
Et j’ai dit dans mon coeur : Que faire de la vie ?
Irai-je encor, suivant ceux qui m’ont devancé,
Comme l’agneau qui passe où … (Continuer)
Souvent sur la montagne, à l’ombre du vieux chêne,
Au coucher du soleil, tristement je m’assieds ;
Je promène au hasard mes regards sur la … (Continuer)
Comme l’astre adouci de l’antique Elysée,
Sur les murs dentelés du sacré Colysée,
L’astre des nuits, perçant des nuages épars,
Laisse dormir en paix ses … (Continuer)
L’âme triste est pareille
Au doux ciel de la nuit,
Quand l’astre qui sommeille
De la voûte vermeille
A fait tomber le bruit ;
Plus … (Continuer)
Laisser un CommentaireAh ! si j’avais des paroles,
Des images, des symboles,
Pour peindre ce que je sens !
Si ma langue, embarrassée
Pour révéler ma pensée, … (Continuer)
Vois-tu comme le flot paisible
Sur le rivage vient mourir !
Vois-tu le volage zéphyr
Rider, d’une haleine insensible,
L’onde qu’il aime à parcourir ! … (Continuer)
(Ajoutée dans l’Édition des Souscripteurs de 1849.)
Que l’on soit homme ou Dieu, tout génie est martyre :
Du supplice plus tard on baise l’instrument … (Continuer)
Efface ce séjour, ô Dieu ! de ma paupière,
Ou rendslemoi semblable à celui d’autrefois,
Quand la maison vibrait comme un grand coeur de pierre… (Continuer)
Sinaï! Sinaï ! quelle nuit sur ta cime !
Quels éclairs, sur tes flancs, éblouissent les yeux !
Les noires vapeurs de l’abîme
Roulent en … (Continuer)
En vain le jour succède au jour,
Ils glissent sans laisser de trace ;
Dans mon âme rien ne t’efface,
Ô dernier songe de l’amour … (Continuer)
DITHYRAMBE.
À M. Eugène de Genoude.
Son front est couronné de palmes et d’étoiles ;
Son regard immortel, que rien ne peut ternir,
Traversant tous … (Continuer)
Vous me l’avez donné ce complément de vie,
Mon Dieu ! ma soif d’aimer est enfin assouvie.
Du jour où cet enfant sous ma grotte … (Continuer)
Un de ses bras fléchit sous son cou qui le presse,
L’autre sur son beau front retombe avec mollesse,
Et le couvre à demi :… (Continuer)
(Sur une plage peinte d’insectes et de plantes.)
Insectes bourdonnants, papillons, fleurs ailées,
Aux touffes des rosiers lianes enroulées,
Convolvulus tressés aux fils des liserons, … (Continuer)
A Mme de P***.
Il est pour la pensée une heure… une heure sainte,
Alors que, s’enfuyant de la céleste enceinte,
De l’absence du jour … (Continuer)