(A M. de Bonald)
Ainsi, quand parmi les tempêtes,
Au sommet brûlant du Sina,
Jadis le plus grand des prophètes
Gravait les tables de Juda;… (Continuer)
Une sélection de poèmes de Lamartine (1790-1869), figure majeure du romantisme français, poète et homme politique de la IIe République, né à Mâcon, mort à Paris.
(A M. de Bonald)
Ainsi, quand parmi les tempêtes,
Au sommet brûlant du Sina,
Jadis le plus grand des prophètes
Gravait les tables de Juda;… (Continuer)
Heureux l’oeil éclairé de ce jour sans nuage
Qui partout icibas le contemple et le lit !
Heureux le coeur épris de cette grande image,… (Continuer)
Vous avez pris pitié de sa longue douleur !
Vous me rendez le jour, Dieu que l’amour implore !
Déjà mon front couvert d’une molle … (Continuer)
Ô père qu’adore mon père!
Toi qu’on ne nomme qu’à genoux!
Toi, dont le nom terrible et doux
Fait courber le front de ma mère!… (Continuer)
La coupe de mes jours s’est brisée encor pleine ;
Ma vie hors de mon sein s’enfuit à chaque haleine ;
Ni baisers ni soupirs … (Continuer)
À M. Decaisne.
O femme, éclair vivant dont l’éclat me renverse !
O vase de splendeur qu’un jour de Dieu transperce !
Pourquoi nos yeux … (Continuer)
(A un poète exilé)
Généreux favoris des filles de mémoire,
Deux sentiers différents devant vous vont s’ouvrir :
L’un conduit au bonheur, l’autre mène à … (Continuer)
Adieu ! mot qu’une larme humecte sur la lèvre ;
Mot qui finit la joie et qui tranche l’amour ;
Mot par qui le départ … (Continuer)
Oui, j’ai quitté ce port tranquille,
Ce port si longtemps appelé,
Où loin des ennuis de la ville,
Dans un loisir doux et facile,
Sans … (Continuer)
Quand le Dieu qui me frappe, attendri par mes larmes,
De mon coeur oppressé soulève un peu sa main,
Et, donnant quelque trêve à mes … (Continuer)
Tombez, larmes silencieuses,
Sur une terre sans pitié ;
Non plus entre des mains pieuses,
Ni sur le sein de l’amitié !
Tombez comme une … (Continuer)
Laisser un Commentaire(À Lord Byron)
Toi, dont le monde encore ignore le vrai nom,
Esprit mystérieux, mortel, ange, ou démon,
Qui que tu sois, Byron, bon ou … (Continuer)
Sur un écueil battu par la vague plaintive,
Le nautonier de loin voit blanchir sur la rive
Un tombeau près du bord par les flots … (Continuer)
Il est doux d’aspirer, en abordant la grève,
Le parfum que la brise apporte à l’étranger,
Et de sentir les fleurs que son haleine enlève … (Continuer)
Ô toi dont l’oreille s’incline
Au nid du pauvre passereau,
Au brin d’herbe de la colline
Qui soupire après un peu d’eau ;
Providence qui … (Continuer)
Laisser un CommentaireQu’entendsje ? autour de moi l’airain sacré résonne !
Quelle foule pieuse en pleurant m’environne ?
Pour qui ce chant funèbre et ce pâle flambeau … (Continuer)