Catégorie : Alphonse Esquiros

Le soleil était pâle ; une mer ondoyante
Enflait à gros flocons son écume bruyante
Et se brisait contre un rocher ;
Une île, au … (Continuer)

Quid Romae faciam ?
( JUVENAL)

Paris dort : avezvous, nocturne sentinelle,
Gravi, minuit sonnant, le pont de la Tournelle,
C’est de là que l’on … (Continuer)

Ô peuples ! Savez-vous (c’est l’opprobre du monde)
Qu’au sein de vos cités râle une orgie immonde :
Minuit sonne, écoutez ! C’est l’heure du … (Continuer)

Terre, que fallut-il quand l’Europe inondée
Ne pouvait retenir la France débordée,
Et grosse de fléaux ;
Quand les trônes des rois chancelaient sur leur … (Continuer)

Oui, voici bien les lieux que fréquentait Elise ;
C’est ici tendrement que résonnait sa voix ;
C’est là, c’est sur ce banc que je … (Continuer)

La lampe du poète agonisait dans l’ombre ;
Des rapides printemps il voyait fuir le nombre ;
La faim, de son toit pauvre, écartait les … (Continuer)

Le soir répandait son mystère
Sur le bois chaste et solitaire ;
Le rossignol harmonieux
Déployait sa voix cadencée,
Et chaque feuille balancée
Rendait un … (Continuer)

Toi que, dans nos cieux, un nuage
Voiturait parmi les hivers ;
Et qu’en se crevant, un orage
A jeté de ses flancs ouverts :… (Continuer)

C’était un beau spectacle au milieu des ténèbres.
La lune qui sortait de ses voiles funèbres,
Et qui glissait entre deux tours ;
L’orage qui … (Continuer)

L’haleine jusqu’ici des Zéphyrs inconstants.
Sur l’Océan du monde a gonflé notre voile ;
Et notre frêle esquif à l’abri des autans,
Pour arriver au … (Continuer)

A la brise du soir quand les feuilles frémissent,
Quand le soleil rougit dans un beau ciel d’été,
Quand les nuages d’or à l’horizon se … (Continuer)

Je n’ose plus aimer : Tous ceux que dans la vie,
Comme un souffle brûlant, mon amour a touchés,
Ont senti se flétrir leur jeunesse … (Continuer)

Depuis bientôt vingt ans, je passe sur la route ;
Mes yeux regardent tout et mon oreille écoute ;
Deux rois ont laissé choir leur … (Continuer)