Si d’un mot échappé l’outrageuse rudesse
A pu blesser l’amour et sa délicatesse,
Immobile il gémit, songe à tout expier.
Sans honte, sans réserve, il … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes d’André Chénier (1762-1794), poète français né à Constantinople, guillotiné à Paris. Découvrez l’œuvre du grand poète
Si d’un mot échappé l’outrageuse rudesse
A pu blesser l’amour et sa délicatesse,
Immobile il gémit, songe à tout expier.
Sans honte, sans réserve, il … (Continuer)
Ah ! ce n’est point à moi qu’on s’occupe de plaire.
Ma soeur plus tôt que moi dut le jour à ma mère.
Si quelques … (Continuer)
……………….. Terre, terre chérie
Que la liberté sainte appelle sa patrie ;
Père du grand sénat, ô sénat de Romans,
Qui de la liberté jetas … (Continuer)
Toujours ce souvenir m’attendrit et me touche,
Quand luimême, appliquant la flûte sur ma bouche,
Riant et m’asseyant sur lui, près de son coeur,
M’appelait … (Continuer)
J’étais un faible enfant qu’elle était grande et belle ;
Elle me souriait et m’appelait près d’elle.
Debout sur ses genoux, mon innocente main
Parcourait … (Continuer)
L’art, des transports de l’âme est un faible interprète ;
L’art ne fait que des vers, le coeur seul est poëte.
Sous sa fécondité le … (Continuer)
Bergers, vous dont ici la chèvre vagabonde,
La brebis se traînant sous sa laine féconde,
Au front de la colline accompagnent les pas,
A la … (Continuer)
Là reposait l’Amour, et sur sa joue en fleur
D’une pomme brillante éclatait la couleur.
Je vis, dès que j’entrai sous cet épais bocage,
Son … (Continuer)
A compter nos brebis je remplace ma mère ;
Dans nos riches enclos j’accompagne mon père ;
J’y travaille avec lui. C’est moi de qui … (Continuer)
Au chevalier de Pange.
Le navire éloquent, fils des bois du Pénée,
Qui portait à Colchos la Grèce fortunée,
Craignant près de l’Euxin les menaces … (Continuer)
Oeta, mont ennobli par cette nuit ardente,
Quand l’infidèle époux d’une épouse imprudente
Reçut de son amour un présent trop jaloux,
Victime du centaure immolé … (Continuer)
Pourquoi, belle Chrysé, t’abandonnant aux voiles,
T’éloigner de nos bords sur la foi des étoiles ?
Dieux ! je t’ai vue en songe ; et, … (Continuer)
Qu’il est doux, au retour de la froide saison,
Jusqu’au printemps nouveau regagnant la maison,
De la voir devant vous accourir au passage,
Ses cheveux … (Continuer)
Voilà ce que chantait aux Naïades prochaines
Ma Muse jeune et fraîche, amante des fontaines,
Assise au fond d’un antre aux nymphes consacré,
D’acanthe et … (Continuer)
(SaintLazare)
Triste vieillard, depuis que pour tes cheveux blancs
Il n’est plus de soutien de tes jours chancelants,
Que ton fils orphelin n’est plus à … (Continuer)
Mai de moins de roses, l’automne
De moins de pampres se couronne,
Moins d’épis flottent en moissons,
Que sur mes lèvres, sur ma lyre,
Fanny, … (Continuer)