Catégorie : Andre Chenier

Ah ! prends un coeur humain, laboureur trop avide.
Lorsque d’un pas tremblant l’indigence timide
De tes larges moissons vient, le regard confus,
Recueillir après … (Continuer)

France ! ô belle contrée, ô terre généreuse
Que les dieux complaisants formaient pour être heureuse,
Tu ne sens point du Nord les glaçantes horreurs … (Continuer)

Nouveau cultivateur, armé d’un aiguillon,
L’Amour guide le soc et trace le sillon ;
Il presse sous le joug les taureaux qu’il enchaîne.
Son bras … (Continuer)

‘ Fuis, ne me livre point. Pars avant son retour ;
‘ Lèvetoi ; pars, adieu ; qu’il n’entre, et que ta vue
‘ Ne … (Continuer)

Oh ! puisse le ciseau qui doit trancher mes jours
Sur le sein d’une belle en arrêter le cours !
Qu’au milieu des langueurs, au … (Continuer)

Abel, doux confident de mes jeunes mystères,
Vois, mai nous a rendu nos courses solitaires.
Viens à l’ombre écouter mes nouvelles amours ;
Viens. Tout … (Continuer)

Les esclaves d’Amour ont tant versé de pleurs !
S’il a quelques plaisirs, il a tant de douleurs !
Qu’il garde ses plaisirs. Dans un … (Continuer)

Vierge au visage blanc, la jeune
Poésie,
En silence attendue au banquet d’ambroisie,
Vint sur un siège d’or s’asseoir avec les
Dieux,
Des fureurs des … (Continuer)

Loin des bords trop fleuris de Gnide et de Paphos,
Effrayé d’un bonheur ennemi du repos,
J’allais, nouveau pasteur, aux champs de Syracuse
Invoquer dans … (Continuer)

‘ L’épi naissant mûrit de la faux respecté ;
Sans crainte du pressoir, le pampre tout l’été
Boit les doux présents de l’aurore ;
Et … (Continuer)

Fille du vieux pasteur, qui d’une main agile
Le soir emplis de lait trente vases d’argile,
Crains la génisse pourpre, au farouche regard,
Qui marche … (Continuer)

Ô nuit, nuit douloureuse! ô toi, tardive aurore,
Viens-tu ? vas-tu venir ? es-tu bien loin encore ?
Ah ! tantôt sur un flanc, puis … (Continuer)

Jeune fille, ton coeur avec nous veut se taire
Tu fuis, tu ne ris plus ; rien ne saurait te plaire.
La soie à tes … (Continuer)

Fragments

Magellan, fils du Tage, et Drake et Bougainville
Et l’Anglais dont Neptune aux plus lointains climats
Reconnaissait la voile et respectait les pas.
Le … (Continuer)

Mais telle qu’à sa mort pour la dernière fois
Un beau cygne soupire, et de sa douce voix,
De sa voix qui bientôt lui doit … (Continuer)

Il est fou, il est la fable de tous les jeunes
Cnidiens.

Pour lui ce
Praxitèle a, de sa main savante.
Des antres de
Paros … (Continuer)