À Théodore de Banville.
Le char s’en va, conduit par quatre chevaux blancs,
Sans taches, deux de front, tous quatre ressemblants.
L’hiver a déroulé son … (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes d’André Lemoyne (1822-1907), poète romantique né à Saint-Jean-d’Angély. Découvrez l’œuvre lyrique de cet écrivain français méconnu.
À Théodore de Banville.
Le char s’en va, conduit par quatre chevaux blancs,
Sans taches, deux de front, tous quatre ressemblants.
L’hiver a déroulé son … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ Édouard Leconte.
Au coucher du soleil, toute la forêt semble
Dans le recueillement : touffes de chênes roux,
Petits genévriers, maigres buissons de houx, … (Continuer)
À Cyprien Girerd.
LE POÈTE.
Philosophe aussi pur que les sages antiques,
Si tu daignes m’entendre, écoute et réponds-moi
Les poètes n’ont plus les accents … (Continuer)
À madame Hector Calot.
I.
À mi-juin, quand les fruits rougissent dans nos bois,
Pour le bec des oiseaux quand la cerise est mûre,
Le … (Continuer)
À Henri Brisson.
Quand l’astre de la nuit sur nos forêts se lève.
Endormi sur la mousse, au parfum des fraisiers,
Je fis, au clair … (Continuer)
À Madame Sureau-Bellet.
I.
L’hirondelle frileuse au loin s’était enfuie.
Sous les dernières fleurs, les papillons mouraient.
Près des étangs voilés où crépitait la pluie, … (Continuer)
À Henri Boutet.
Deux grands bœufs vendéens à robe jaune pâle,
Traînant un lourd charroi d’arbres mal équarris,
Que mène un fier garçon tout bronzé … (Continuer)
LA CIGALE ET LA FOURMI
SUR UN TABLEAU DE H. BACON.
À Félix Jeantet.
Au mois d’août, vers la fin d’une claire vesprée,
L’ombre des … (Continuer)
À Madame Cousinery.
Lorsque, portant sa croix, Jésus de Nazareth,
Traîné sur le Calvaire, en gravissait la côte,
Trébuchant dans sa robe écarlate, il pleurait … (Continuer)
À Joseph Boulmier.
Le rossignol n’est pas un froid et vain artiste
Qui s’écoute chanter d’une oreille égoïste,
Émerveillé du timbre et de l’ampleur des … (Continuer)
À Leconte de Lisle.
I.
Quand on vieillit, on aime à lire l’Odyssée,
Comme on aimait, enfant, Robinson Crusoé,
Le berceau de Moïse et l’arche … (Continuer)
À Gabriel Audiat.
Pourquoi donc m’en irais-je aux pays transalpins,
Quand tout charme les yeux dans ma forêt de pins ?
Pourquoi fuir en ingrat … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ Francis Magnard.
Le présent, le passé, l’avenir d’une femme,
Des gens fort sérieux prétendent tout avoir.
Ils prendraient volontiers son image au miroir,
Au … (Continuer)
Combien connaissez-vous d’hommes vraiment heureux
Sur le globe terrestre ? — A part moi, quand je songe
Aux élus qui du ciel ont tout reçu … (Continuer)
À madame Ernest Courbet.
LE PAPILLON.
Où t’endors-tu, le soir, pauvre petite abeille,
Butineuse des fleurs, qui t’en vas picorant
Dès la pointe du jour, … (Continuer)
Bonne étoile et bon vent, fortuné voyageur,
Qui t’en vas sous le ciel des îles Borromées,
Où de grands orangers, aux bords du lac Majeur, … (Continuer)