À Joseph Bertrand.
Quand un ardent soleil s’éleva de la plaine,
Tous les glorieux morts n’étaient pas enterrés :
Habits galonnés d’or et capotes de … (Continuer)
Une sélection de poèmes d’André Lemoyne (1822-1907), poète romantique né à Saint-Jean-d’Angély. Découvrez l’œuvre lyrique de cet écrivain français méconnu.
À Joseph Bertrand.
Quand un ardent soleil s’éleva de la plaine,
Tous les glorieux morts n’étaient pas enterrés :
Habits galonnés d’or et capotes de … (Continuer)
À Gustave Godard.
Le soleil du matin tombe en bruine d’or
À travers les rideaux de blanche mousseline :
C’est comme un fin brouillard de … (Continuer)
À Henri Chantavoine.
Au printemps de la jeune et belle Antiquité,
Quand le maître des Dieux laissait le jour éclore,
Aux bords de l’Orient, d’où … (Continuer)
Dans un siècle de fer, de houille et de vapeur,
La vie est rude, hélas ! pour le paysagiste.
Si la gloire est souvent un … (Continuer)
À Adolphe Brisson.
Je mourrai sans avoir la petite maison
Qui voit sa claire image aux bords d’une eau courante
Sous l’abri de la haute … (Continuer)
À Francis Blin.
Las du rail continu, du sifflet des machines,
Conduit par mes deux pieds, comme un simple marcheur,
J’aime à vivre en plein … (Continuer)
À Sainte-Beuve.
LE BERGER.
Étoile du berger, si tu voulais m’entendre,
Toi qui brilles là-haut comme un pur diamant ;
Où mon œil n’atteint pas, … (Continuer)
À Madame François Wells.
En se couchant au fond de la grande avenue,
Le soleil disparaît dans un ciel pourpre et noir ;
Et, de … (Continuer)
À D.-U.-N. Maillart.
Dans un cher souvenir de vos jeunes années,
Ne regrettez-vous pas ces hautes cheminées
Où l’âtre, réjoui par un grand feu de … (Continuer)
À Alex de Bertha.
L’absent qu’on n’osait plus attendre est revenu.
Sans bruit il a poussé la porte.
Son chien, aveugle et sourd, au flair … (Continuer)
À Philippe Gille.
I.
Deux ramiers voyageurs, emperlés de rosée,
Ont abattu leur vol au bord de ma croisée
Ouverte à l’orient… Je les ai … (Continuer)
À Alfred Barthe.
En pays de Saintonge, où nos meilleures vignes
Sont, comme au champ d’honneur, mortes en droites lignes,
Sous le fléau terrible, on … (Continuer)
I.
Le prêtre avait béni l’enfant qu’on enterrait… —
Trois vieilles sœurs buvaient au fond d’un cabaret.
Depuis dix ans les sœurs ne s’étaient rencontrées … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ Mademoiselle Bertbe Wells.
Sous les fleurs d’églantier nouvellement écloses,
Près d’un nid embaumé dans le parfum des roses,
Quand la forêt dormait immobile et … (Continuer)
Laisser un CommentaireSi je suis reine au bal dans ma robe traînante,
Noyant mon petit pied dans un flot de velours,
Je suis belle en sortant de … (Continuer)
À Etienne Clais.
Comme un orgue lointain sur une immense grève,
Bruit du flot qui recouvre un lit de sable fin,
Et toujours recommence et … (Continuer)